• Taux d’amélioration de l’acuité visuelle (récupération cliniquement pertinente ou CRR) chez les patients traités par thérapie génique LUMEVOQ® plus élevé que celui des patients traités par idébénone et des patients sans traitement
  • Premier ensemble de méta-analyses visant à comparer les résultats visuels chez les patients atteints de neuropathie optique héréditaire de Leber (NOHL) avec mutation ND4 uniquement

Paris, France, le 12 mars 2023, 7h 30 CET – GenSight Biologics (Euronext : SIGHT, ISIN : FR0013183985, éligible au PEA-PME), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement et la commercialisation de thérapies géniques innovantes pour les maladies rétiniennes neurodégénératives et les troubles du système nerveux central, annonce aujourd’hui les premiers résultats de nouvelles méta-analyses dans la neuropathie optique héréditaire de Leber (NOHL). Ces résultats montrent que les patients traités par la thérapie génique LUMEVOQ® (GS010 ; lenadogene nolparvovec) ont présenté un taux de récupération visuelle plus élevé que celui des patients traités par idébénone et des patients non traités (évolution naturelle). Ces méta-analyses sont les premières à se concentrer uniquement sur les patients porteurs de la mutation m.11778G>A ND4, qui est la mutation la plus fréquente et celle présentant un pronostic défavorable[1].

Figure 1. Récupération visuelle (CRR[2] versus Nadir[3]) chez les patients atteints de NOHL ND4 – Résultats de trois nouvelles méta-analyses[4],[5]

Remarque : Basé sur un modèle à effets aléatoires. Estimation d’un effet global et de son intervalle de confiance (IC) à 95 % par une méthode pondérée par l’inverse de la variance. SOURCE : Données internes.

Les méta-analyses mettent en évidence un gradient d’efficacité de la thérapie génique intravitréenne LUMEVOQ® permettant d’obtenir une récupération visuelle plus élevée que celle du traitement par idébénone et plus élevée que celle de l’évolution naturelle de la maladie. Ce gradient de récupération, basé sur la mesure du CRR en termes d’amélioration d’acuité visuelle, est observé tant au niveau des yeux qu’au niveau du patient (réponse d’un œil ou des deux yeux). L’absence de chevauchement des intervalles de confiance lorsque LUMEVOQ® est comparé à l’idébénone et à l’évolution naturelle indique une différence positive entre les résultats visuels.

Les résultats ont été présentés lors de la réunion annuelle 2024 de la North American Neuro-Ophthalmology Society (NANOS) et seront également présentés lors d’autres conférences médicales majeures en ophtalmologie, neurologie et neuro-ophtalmologie qui auront lieu cette année en Europe et aux États-Unis.

Le Dr Nancy J. Newman, chaire LeoDelle Jolley et professeur d’ophtalmologie et de neurologie à l’Emory University School of Medicine d’Atlanta, aux États-Unis, a présenté les résultats lors de NANOS 2024. Elle a déclaré, « Cette étude est très importante afin de comparer les résultats de ces thérapies à atteindre des paramètres d’évaluation équivalents. Il est clair que le degré d’efficacité de la thérapie génique était supérieur à celui des autres options actuellement disponibles, c’est-à-dire l’absence de traitement et l’utilisation de l’idébénone, telles qu’administrées précédemment dans des études. »

Sur la base du plan d’analyse statistique prédéfini, les trois méta-analyses ont été réalisées sur trois groupes de patients NOHL ND4 en fonction du traitement : Injection intravitréenne unique de thérapie génique LUMEVOQ®, traitement par idébénone et aucun traitement (évolution naturelle). Pour être incluses dans les méta-analyses, les études devaient répondre à un certain nombre de critères assurant la comparabilité : par exemple, au moins 3 points de données par œil, des informations sur le type de mutation avec inclusion de patients ND4 uniquement, et la disponibilité de données de résultats de l’amélioration visuelle tel que le CRR. La récupération cliniquement pertinente (CRR) est un critère accepté d’amélioration visuelle cliniquement significative chez les patients NOHL[6] et a pu être extraite des trois échantillons de patients. Les données finales des études qualifiées comprenaient cinq études d’histoire naturelle (173 patients), six études idébénone (201 patients) et trois études LUMEVOQ® (174 patients).

« Les méta-analyses reflètent les témoignages de patients que nous recevons et qui attestent des bénéfices de LUMEVOQ dans leur quotidien. Ce traitement change l’histoire naturelle de la maladie », a déclaré Laurence Rodriguez, Directrice générale de GenSight. « L’équipe travaille ardemment pour s’assurer que les patients et les cliniciens confrontés à l’urgence que représente la NOHL aient accès à un traitement efficace. »

La société interagit actuellement avec les autorités des États-Unis, de l’UE et du Royaume-Uni afin de d’aligner les parcours réglementaires de LUMEVOQ®. La société a pour objectif de relancer le programme d’Autorisation d’Accès Compassionnel (AAC) en France au 3e trimestre de 2024. Le suivi des patients de l’étude de phase III REFLECT est en cours. Les résultats principaux de l’Année 4 de suivi sont attendus prochainement.

[1] Newman et al: J Neuro-Ophthalmol 2020 Dec; 40(4):547-557.

[2] La « récupération cliniquement pertinente », ou CRR (Clinically Relevant Recovery), désigne une amélioration de la meilleure acuité visuelle corrigée (BCVA : Best Corrected Visual Acuity) répondant à l’une des deux conditions suivantes : (1) Amélioration de 10 lettres (≥ 0,2 LogMAR) pour une acuité visuelle « on-chart » initiale. (2) Passage de « off-chart » à « on-chart » (≤1,6 LogMAR).

[3] Nadir = la pire acuité visuelle enregistrée entre la baseline (moment du traitement) et le point d’intérêt dans le temps (moment de l’évaluation).

[4] Trois méta-analyses prédéfinies dans un plan d’analyse statistique

[5] Sources des données : Pour l’idébénone et les données d’évolution naturelle, revue systématique de la littérature et des rapports cliniques/réglementaires disponibles chez les patients atteints de NOHL ND4 ; pour le Lumevoq, toutes les études de phase 3 (RESCUE/RESTORE, REVERSE/RESTORE et REFLECT).

[6] Carelli et al: J Neuro-Ophthalmol 2017; 0: 1-11

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